HARMONIQUE

Personne ne sait qui était là en premier, l'immeuble ou Monique ?

Son plaisir, essentiel pour elle, est d’arpenter les coins et recoins de son immeuble pour aller à la rencontre de ses habitants. C'est une gardienne atypique Monique. Non seulement elle récolte des anecdotes, et, en plus, dans la solitude de sa petite loge, elle interprète ces histoires musicalement jusqu'à ce que ses notes se transforment en histoires. D'ordinaire personne ne s'arrête véritablement chez elle mais, puisque vous lui avez partagé des morceaux d'intimités, entrez et bienvenue dans le monde d'HarMonique !

Le Concept

Équipe artistique : 4 comédien·ne·s / 1 musicien·ne / 1 régisseuse, régisseur

Dès votre entrée dans la salle, vous plongerez dans l’univers intimiste près de la loge d'une gardienne rêveuse et empathique Monique ! Vous deviendrez alors les habitant·e·s de son immeuble avec qui elle aura plaisir à discuter avant la fin de sa journée de travail. Puis le spectacle s'installe lorsque Monique, de retour dans sa loge, se souvient de toutes les anecdotes qu'on vient de lui confier. Pour s'en souvenir pleinement, elle va jouer musicalement ses histoires, ce qui va réveiller des petites notes de musiques (les comédien·ne·s) qui vont jouer théâtralement ce que leur inspire la musique. Un voyage onirique parfois touchant, parfois délirant et unique à chaque fois.

Vous pouvez également retrouver le personnage de Monique en dehors des théâtres, telle qu'une médiathèque (merci au festival Les Improbables de Mauriac pour cette belle expérience) où elle devient l'ancienne bibliothécaire en chef qui tente de retrouver les souvenirs des livres que les lecteurs et lectrices lui ont confié.

Durée du spectacle : 1h

Note d'intention

Avec HarMonique, nous souhaitons créer un espace hors du temps où la beauté du quotidien peut pleinement s'exprimer et se métamorphoser. « Je me suis plongée dans mes souvenirs d'enfance pour retrouver des couleurs, des sons, des odeurs, des énergies émanant des maisons de mes grands-parents. Il y avait ce côté d’accumulation de plein d'objets inutiles mais tout de même parfaitement rangés ; un couloir, qui paraissait gigantesque avec des yeux de gamine, où résonnait l'implacable régularité d'une horloge ; et ces habitant·e·s ayant vécu mille vies dont on oublie parfois de découvrir... »